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À propos

Le Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour, un organisme sans but lucratif fondé en 2017, loge au sein de l’église Saint-Fidèle, dans le quartier Limoilou de Québec. Il propose des activités touristiques permanentes d’envergure internationale. L’implantation d’une expérience immersive multimédia qui met en valeur le patrimoine historique et architectural du Sanctuaire et aussi de Limoilou est le projet phare du Sanctuaire.

L’histoire du Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour et de Limoilou a laissé une empreinte déterminante dans le fil des événements qui ont conduit à la création de la Nouvelle-France. En effet, c’est sur ce territoire que l’explorateur Jacques Cartier et son équipage ont effectué le premier hivernage connu des Français au Canada. Au cours de ce séjour particulièrement difficile, la rencontre de Cartier avec les iroquois lui a permis de sauver plusieurs de ses marins atteint du scorbut. La présentation immersive, vous entraînera dans ce voyage visuel et sonore magistrale. À travers cette expérience unique, vous serez plongé dans un univers qui oscille entre mystère et réalisme, une première de cette ampleur dans l’est du Québec.

Histoire

L’histoire du Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour et de Limoilou a laissé une empreinte déterminante dans la création de la Nouvelle-France. C’est sur ce territoire que l’explorateur Jacques Cartier et son équipage ont effectué le premier hivernage connu des Français au Canada. Au cours de ce séjour particulièrement difficile, la rencontre de Cartier avec les Premières Nations lui a permis de sauver plusieurs de ses marins atteint du scorbut.

La fondation d’un sanctuaire

En 1889, Narcisse-Eutrope Dionne publie la première importante biographie de l'explorateur Jacques Cartier. Il fut aussi le premier à souhaiter publiquement la construction d’une chapelle dans le quartier Limoilou à Québec pour commémorer le vœu de Cartier qu fut écho chez l’abbé Alexandre-Albert Godbout qui, en 1914, posa les fondations de la paroisse Saint-François-d’Assise. C'est sur la 1re Avenue, là où des gens priaient près d’un très vieil arbre remontant, croyait-on, au temps de Jacques Cartier, que l'abbé désire ériger son église.

En 1919, le curé dédia alors à Notre-Dame de Rocamadour la crypte de sa grande église Saint-François d’Assise, alors en construction, inaugurant ainsi le sanctuaire canadien de Notre-Dame de Rocamadour. Cette même année, il organisa la première procession rappelant le vœu le samedi le plus rapproché de la fête de la Nativité de la Sainte-Vierge (soit le deuxième samedi de septembre), qui continue de rassembler les fidèles chaque deuxième samedi de septembre.

Le sanctuaire du curé Godbout devint de plus en plus populaire. Le 14 juillet 1921, une procession de 3 000 personnes parcoure les rues jusqu'au sanctuaire de la 1re Avenue pour réclamer de la pluie. Les prières furent exaucées le lendemain. Pendant 30 ans, le curé Godbout investit temps et argent pour développer le sanctuaire. En 1949, depuis sa chambre de l’Hôpital Saint-François-d’Assise, il contempla la procession pour une dernière fois.

La renaissance d’un sanctuaire

Après le déclin de la pratique religieuse durant les années 1960 - 1970, le sanctuaire sombra peu à peu dans l’oubli. En 1982, le sanctuaire reprit vie grâce à la détermination de Jacqueline Fradet. La crypte fut de nouveau ouverte aux pèlerins et le chapelet récité quotidiennement. En 1993, on déplaça le sanctuaire de la crypte à la partie haute de l’église Saint-François d’Assise. Le nom de Notre-Dame de Rocamadour se popularisa en 1998 quand il fut donné à la nouvelle grande paroisse qui regroupait les cinq anciennes du Vieux-Limoilou et de Stadacona.

Toutefois, cette fusion impliquait des fermetures d’églises et celle de l’église Saint-François d’Assise, obligea le déménagement du sanctuaire à l’église Saint-Fidèle.

En 2019, le sanctuaire célébra son 100e anniversaire.

Patrimoine

Découvrez l’église St-Fidèle, une œuvre architecturale majeure d'Adrien Dufresne érigée entre 1952 et 1954. Conçue pour rassembler 1 200 personnes dans la nef, l'église est un emblême expressionniste. Son intérieur en béton s'élève jusqu’au toit. Sa structure repose sur un système triangulé de poutres en béton formant des arcs à 45 degrés, issus de deux poutres faîtières espacées de quelques pieds et s’appuyant sur des paires de colonnes jumelées.

Son style a été inspiré par l’architecte français Dom Paul Bellot, qui soutenait l’importance de la ligne et de la forme. « C’est la forme qui parle à l’intelligence », disait-il.

Lors de votre visite, vous serez émerveillé par l'impressionnant tableau historique d'Antonio Masselotte. Cette magnifique oeuvre retrace un événement marquant de 1536, survenu près de l'église, sur le site de l’actuel lieu historique national Cartier-Brébeuf, communément appelé « parc Cartier-Brébeuf ». Il représente Jacques Cartier et des membres de son équipage dans une procession vers un arbre sur lequel est placée une image de Notre-Dame de Rocamadour.

C’est Jacques Cartier qui a révélé la Vierge sous le vocable de Notre-Dame-de-Rocamadour. En hommage à cette découverte, une réplique de la Vierge Noire de Rocamadour a été offerte par le Sanctuaire Rocamadour en France à notre sanctuaire à Limoilou. Cette vierge miraculeuse, dont la tradition fait remonter l’origine au juif Zachée, chef des publicains de Jéricho, domine un des autels du Sanctuaire à Limoilou.

Culture

Venez visiter Limoilou : un quartier chaleureux, original et diversifié, en pleine ébullition. Ce quartier au charme pittoresque dévoile des rues bordées d'arbres majestueux, d'étroites ruelles où les enfants se rassemblent pour jouer, des immeubles de briques à l'ancienne affichant des escaliers en colimaçon qui racontent une partie de l'histoire du quartier, dont les rampes en fer forgé créées avec des retailles de poinçonnage de lames de patins de la St. Lawrence Manufacturing Company.

Très prisé des jeunes familles et entrepreneurs, Limoilou se dévoile comme un quartier culturel et innovateur.

Sur la 3e Avenue, entre les 2e et 16e Rues, vous découvrirez une foule de commerces qui valent la peine d'y entrer : épicerie fine, boulangeries, cafés, boutiques d’artisanat, galeries d’art, salon de thé, glacier… Les après-midis des fins de semaine d'été, une partie de la 3e Avenue se transforme en rue piétonne, créant une atmosphère animée et conviviale.

La scène gastronomique de Limoilou est en pleine ébullition. De jeunes chefs talentueux choisissent la 3e Avenue pour ouvrir leurs restaurants. Sur les terrasses, dans les cafés, les restaurants ou les commerces, se côtoient étudiants, résidents de souche, jeunes retraités et jeunes familles… Les soirs d’été, les terrasses grouillent de monde. Les pubs et microbrasseries permettent d’étirer la soirée.

Les artistes de tous les secteurs sont très présents dans le quartier. Une école de cirque, des galeries d’art, des studios de productions et des créateurs de toutes sortes y cohabitent. Limoilou est devenu un quartier très culturel et innovateur.

Spiritualité

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